Niko (pour le lettrage surtout) et Piotr (plutôt pour les personnages) donnent avec cette intervention un aperçu de ce qu'est le Street Art. Ils font en effet exploser les codes du graffitis traditionnels en dépassant le simple blaze en Blockletter pour traiter du thème de la dictature du bonheur à partir d'une citation de Romain Gary - Émile Ajar dans La vie devant soi : "Je ne tiens pas tellement à être heureux, je préfère encore la vie".
Ils détournent au passage la phrénologie, cette pseudo-science qui voudrait que notre intelligence soit conditionnée par les bosses de notre crâne (d'où l'expresion "la bosse des maths") en inscrivant sur celui du personnage: TF1, Bêtise, Peur, H1n1, Haine, Consommation... le tout associé à un collage (pratique caractéristique du Street Art) sauvage du papier peint de grand-maman, kitch à souhait et ccompagné de couleurs flashys. Cetain comprendront et apprécieront, d'autres pas. Nous, on aime.